Comme un enfant

Christophe Cirillo né dans les années 70 dans la Drôme. Son père est musicien et partage avec son fils de nombreux moments d'émotions, la guitare sous le bras. A 8 ans, le futur Monsieur Clément entre au conservatoire, mais tout lui semble différent, il ne retrouve plus ce plaisir de la musique. Il quitte alors l'établissement à la fin de l'année.

Notre jeune musicien tente alors de monter un groupe, mais il perd vite l'illusion de convaincre d'autres personnes de jouer autre chose que du rock américain... Il choisi donc de partir seul, sa guitare sur le dos. Sur son chemin, il rencontrera un jour un arrangeur, puis des musiciens. Ils jouent, enregistrent, mais Clément prend du recule : cette musique là ne lui ressemble pas. Il laisse tout tomber et reprend la route.
Il enregistre des centaines d'heures de musique; il jouera de tous les instruments et enregistrera et arrangera tout lui même. Enfin, un jour, il rencontre Louis Chedid, et c'est le coup de foudre. Chedid le présente à BMG, et c'est partit pour un contrat d'artiste.
Ensuite tout s'enchaine : première partie de Calogero, festivals...

2006 : Monsieur Clément est sur les ondes, et l'on écrit sa biographie sur internet...

Encore une remarque : pourquoi 'Monsieur Clément'?

Et bien, Christophe l'explique ainsi: "Ce nom d'artiste, je n'en suis qu'à moitié responsable. Au début je pensais simplement à 'Clément'. J'aime bien ce prénom parce que c'est aussi un adjectif qui me convient bien, et qui convient aussi à l'album, en tout cas je l'espère. Et puis un jour on m'a proposé 'Monsieur Clément', et j'ai bien aimé cette idée, parce qu'il y a contradiction. 'Monsieur' inspire le monde des adultes, alors que 'Clément' est un prénom plutôt infantil. J'aime bien cette contradiction, elle me va bien."

Et pour répondre à la même question que çi dessus : et bien parce que je crois que tous le monde à droit a son portrait même partiellement connu. Pour ma part, j'ai découvert Monsieur Clément suite à un coucours de dessin (trop tard pour moi malheureusement) qu'il organisait pour son dernier album.

Il faudra attendre le grand Hendrix pour que Monsieur Clément se reveille vraiment : à ses 18 ans. Il s'achète alors sa première guitare, et compose tout et rien, d'abord en Anglais, puis en français lorsqu'il entend des Souchons ou encore des Brels qui transmettent leurs émotions mieux que la plus belle des mélodies.